En Afrique, le président
de la république et sa famille, ses
cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même
clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux des
pirouettes de diplômes douteux ou brandis ça et là pour tromper les
consciences, méprisées, prises comme des gueux.
Le nouveau président de
la république déroge-t-il à la règle ? Certainement pas. Lors du cirque
électoral, on nous présentait Macky Sall pourtant considéré comme le cheval de
Troie, soucieux des populations lassées et laissées pour compte, tandis que la
Coalition Bennoo Siggile Sénégaal de Moustapha Niasse, candidat de l’unité et
du rassemblement partage avec Tanor dieng le grade des recalés de l’esbroufe.
Des snippers très
loquaces, en réalité, des directeurs de campagne au service du leader de l’apr
blanchi en serviteur recommandé, déclaré, couronnaient le tout dans un tapage
infernal, tendant à mettre en scelle le présumé prophète des leurres. Il ne
faudrait pas oublier que le même élève de wade qualifié plus fort que le
maître, fut élevé au grade de grand
officier de la légion d’honneur de la France, dans les jardins de
l’ambassade de France à Dakar, en mai 2008 .
Comme en politique,
tout se tient, la dynamique de cette gratification, du moins surprenante, choquante,
fait boule de neige dans le substrat sénégalais. Et le tour est joué. Les
sénégalais élisent leur président sous le parrainage de l’extérieur, car
l’Afrique n’est pas peut être entrée dans l’histoire, selon le discoureur de
Dakar. Après l’arnaque électorale savamment orchestrée, la déclaration minimale
du patrimoine du locataire du palais, pour limiter les dégâts, ne convainc
personne sur la réelle fortune du raccourci politique, on se focalise sur la
personnalité de la première dame, musulmane, pratiquante, pour amuser la
galerie, de sorte qu’on oublie le reste. Citons
le journal, qui en dit long sur ce magistère aussi ténébreux que
celui de son prédécesseur. Concussions, clientélisme politique,
prévarications légalisées, corporatisme, népotisme à outrance, sans retenue
d’aucune sorte, favoritisme de l’espièglerie au nom de la fortune des « Rougon-Macquart » locaux au
bon endroit, à la bonne posture, au bon endroit.
« Le frère de la
Première dame, nommé tout récemment délégué général à la protection sociale et
à la solidarité nationale, répond à la polémique sur sa nomination. Dans l’Obs,
Mansour Faye a exhibé un riche cursus scolaire et professionnel. Titulaire
selon lui d’une maitrise en administration des affaires, il soutient urbi et
orbi: «Je fais parti de ces talents. Je suis sénégalais comme tout le monde. Ce
n’est pas parce que Macky Sall est mon beau-frère que je ne mérite pas d’être
responsabilisé. Je mérite ce poste et je réussirai ma mission».
Madame Thérèse FAYE
DIOUF, est membre fondateur de l’APR dans laquelle est, à la fois,
coordonnatrice du MEER, membre du directoire politique, admet-on.
Marème Faye crée la fondation « Servir le Sénégal » pour se servir elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la constitution ne prévoit nullement une telle posture. C’est bien une réminiscence de la fondation à la Elisabeth Diouf, convertie à la Viviane édulcorée. Exemplarité ou indécence ? Les pratiques douteuses sont têtues. On utilise les deniers publics à des fins de propagande ou de culte de personnalité. La liturgie ubuesque et surréaliste est toujours la meilleure. A ce prisme là, quoiqu’il puisse dire, Macky sall n’a rien à envier à la famille des wade, aussi riche que Crésus, ni à celle des Diouf. C’est la démocratie anormale, biaisée, même si on ne l’admet pas. La mauvaise cuisine de mars 2000, continue tout de même dans le pays de la Téranga, cette prétendue vitrine démocratie de la supercherie et des gloutonnés, hier, pauvres, tiraient le diable par la queue. Nous sommes bien au cœur d’un pays étrange !
Marème Faye crée la fondation « Servir le Sénégal » pour se servir elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la constitution ne prévoit nullement une telle posture. C’est bien une réminiscence de la fondation à la Elisabeth Diouf, convertie à la Viviane édulcorée. Exemplarité ou indécence ? Les pratiques douteuses sont têtues. On utilise les deniers publics à des fins de propagande ou de culte de personnalité. La liturgie ubuesque et surréaliste est toujours la meilleure. A ce prisme là, quoiqu’il puisse dire, Macky sall n’a rien à envier à la famille des wade, aussi riche que Crésus, ni à celle des Diouf. C’est la démocratie anormale, biaisée, même si on ne l’admet pas. La mauvaise cuisine de mars 2000, continue tout de même dans le pays de la Téranga, cette prétendue vitrine démocratie de la supercherie et des gloutonnés, hier, pauvres, tiraient le diable par la queue. Nous sommes bien au cœur d’un pays étrange !
Le combat continue !
Ahmadou Diop
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