mardi 23 octobre 2012

Le Sénégal à l’épreuve de la justice : Béthio Thioune, du statut d’un faussaire à celui d’un martyr.


Béthio Thioune, le faussaire ou le symbole d’un gourou satanique.  IL est impliqué dans plusieurs affaires de détournements d’argent. Pour échapper à la justice, il se réfugie dans le mouridisme.

Un ancien administrateur civil atypique, controversé, né vers les années1938 ;  très futé, comme d’ailleurs, tous les bandits de son espèce, l’escroc notoire, Béthio Thioune, passé maître de l’escroquerie,  pour se créer une posture, l’homme s’infiltre à Touba,  fondé par le vénéré cheikh Ahmadou bamba Mbacké, se convertit au mouridisme et  prêta allégeance à son fils,
Serigne Saliou Mbacké, son guide spirituel, dans l’optique d’assurer une fulgurante promotion  sociale et imprimer sa propre marque d’impunité. Pour rappel, sachant que le nom « béthio », qui veut dire petit pagne, ne peut être prononcé dans le milieu, , il s’autoproclame lui-même serviteur et  ajoute  à  son nom « cheikh » qu’il usurpe pour se remplir les poches et avoir une notoriété. 

Pendant les élections de 2012, arrosé de mallettes, il soutient WADE, son candidat. Sur une population de 13-14 millions, il déclarait 7 millions de disciples. Un délire. Béthio : "Si Wade ne gagne pas l’élection, qu’on ne me fasse plus acte d’allégeance !"
« Le bon criminel»,   qui s’autoproclame « cheikh », est un détenu politique,  n’est pas un citoyen ordinaire, lit-on dans la presse en boucle.

Vouloir  sortir le criminel  par tous les moyens, en habillant le détenu sous le faux manteau que «  Cheikh Béthio Thioune n’est pas un citoyen ordinaire » ; c’est à la fois une insulte pérenne contre la justice dans son fondement, mais le comble, c’est que même les victimes et leurs familles sont niées, sous l’autel d’un mépris le plus total. Autrement dit, « le bon criminel  », c’est celui qui est peint sous des oripeaux victimaires des rosaires et  qui a droit de vie ou de mort sur ses propres sujets,  n’est pas un citoyen ordinaire, à contrario, « le mauvais  criminel » est un citoyen ordinaire, justiciable.
 Quoiqu’on puisse dire, Béthio Thioune et ses complices  sont placés en mandat de dépôt depuis avril 2012 pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable. C’est un justiciable comme un autre.
 PS : dans ma contribution sur leral.net « Y a-t-il donc des bons et des mauvais criminels ? », disponible sur internet que je reproduis en fac-similé pour la circonstance, vous pouvez comprendre  aisément pourquoi ? Le délinquant est transféré à rebeuss pour des raisons de sécurité. La 6e épouse de Béthio s’est déguisée en infirmière pour voir son mari.
« Y a-t-il donc des bons et des mauvais criminels ? »
« Le détenu le plus célèbre de la Mac de Thiés ! Un scandale coupable, satanique ! Légitime défense contre Satan !

La 6e épouse de Béthio se déguise en infirmière pour voir son mari. Sommes-nous dans une république des talibés ? Décidément, y a pas photo, le vrai pouvoir n’est pas celui que l’on croit, mais celui des talibés.

Il y a donc deux types de criminels dans un pays à deux têtes :

Il y a la République virtuelle et la République réelle.

Commençons par le « bon criminel » !

Le « bon criminel », d’abord, c’est celui qui s’autoproclame « cheikh », est un détenu privilégié de premier plan que lui confère son rang. Puisqu’il n’est pas dans le même registre que les autres, il est cajolé et béni telle une star comblée pour « son honneur ». Sans contrôle, on lui déroule le tapis rouge à la hauteur de son invincibilité. Il est parfaitement en osmose avec ses convictions sataniques, et à l’aise comme s’il était chez lui, et reçoit librement Une par Une ses femmes à la pelle comme par miracle. Peu importe qu’il ne sache ni lire, ni réciter le moindre verset coranique, ni faire le jeûne, encore moins de faire la prière, puisqu’il en est exonéré sur mesure.

Il est bien élevé, est assuré d’une garantie divine pour entrer directement au paradis, en tant que bienfaiteur. Sur terre, dans sa cellule dorée, il est constamment félicité et dispose de clims, disponibles à tout moment, qui tournent en plein régime et bénéficie notamment de toutes les générosités par sa magie : « ndéwéneul » [dons divers à gogo] et de « déwénati » [qu’il vive le plus longtemps possible ! ]

Enfin le monstre !
Le second, ou plutôt le monstre, est celui, qui n’a droit qu’à l’isolement total de jour comme de nuit. C’est peut être la preuve la plus palpable d’un état de droit d’une république réelle des talibés ! ».
 Bethio Thioune : «  il est urgent de trouver une issue politique ! ».  Pour les avocats de Bethio Thioune : «  une volonté de lui attribuer le statut de détenu politique » pour gommer d’un revers de main sa forfaiture.

Le Sénégal à l’épreuve de la justice : Béthio Thioune, du  statut d’un faussaire  à celui  d’un  martyr. 

 L’affaire Bethio Thioune : «  il est urgent de trouver une issue politique ! ». Cela voudrait  qu’on tienne orbi, urbi à lui attribuer le statut de détenu politique pour le faire sortir d’affaire un culot tout de même grotesque. Il ne fait l’ombre d’aucun doute que ses avocats tentent de couvrir le brigand, quitte même à emprunter toutes les stupidités.  Y a-t-il donc «  des bons et des mauvais criminels » ?

Affaire Béthio Thioune : un acteur de premier plan, maître enchanteur, détrousseur  de toute l’histoire du terrorisme religieux du Sénégal, excellant dans l’art du grand banditisme à grande échelle, représenté par son seigneur Béthio Thioune, l’escroc notoirement ennemi public n°1, considéré comme étant le principal commanditaire direct du double meurtre au village qu’il baptise pompeusement sous le nom de « Médinatoul SaLam» avec la complicité d’une bande de malfrats écervelés. De quelque motif que ce soit, la libération incroyable  du  meurtrier, escroc, le plus effroyable, donnerait la preuve irréfutable qu’il y a lieu de séparer «  le mauvais  contre le bon criminel ».  Vouloir  sortir le criminel  par tous les moyens, en habillant le coupable sous le faux manteau que «  Cheikh Béthio Thioune n’est pas un citoyen ordinaire » ; c’est à la fois une insulte pérenne contre la justice dans son fondement, mais le comble, c’est que même les victimes et leurs familles sont niées, sous l’autel d’un mépris le plus total. Autrement dit, « le bon criminel  », c’est celui qui est peint sous des oripeaux victimaires des rosaires et  qui a droit de vie ou de mort sur ses propres sujets,  n’est pas un citoyen ordinaire, à contrario, « le mauvais  criminel » est un citoyen ordinaire, justiciable.
 L’affaire Béthio Thioune relève d’une entreprise éloquemment terroriste et non celle  d’un simple problème politique pour déculpabiliser le principal commanditaire direct du double meurtre au village de keur Samba Laobé, à la seule fin de lui accorder des circonstances atténuantes, immorales par la ruse. Un raccourci inacceptable pour exonérer un voyou pris la main dans le sac.

 Assimiler le délinquant notoire, mis hors d’état de nuire et vouloir faire de lui un détenu politique, c’est assurer non seulement  la promotion de l’impunité, mais c’est aussi souiller la mémoire des victimes et de leurs familles. Si d’aventure, demain, compte tenu des conclusions  établies par les lourdes charges corroborées par des preuves matérielles à l’encontre de Béthio Thioune, Abdoulaye Diouf, Serigne Khadim Seck, Mamadou Hanne, Alassane Ndiaye, Samba Ngom, Mame Balla Diouf, Demba Kébé, Mamadou Guèye, Aziz Mbacké Ndour, Pape Ndiaye, Moussa Dièye, Aliou Diallo, Al Demba Diallo, Momar Talla Diop, Samba Fall, Mouhamed Sène, Adama Sow, Cheikh Faye, Aly Diouf et Serigne Saliou Barro ; lesquels ont été confiés au juge d’instruction du premier cabinet de Thiès, Abdoulaye Assane Thioune, qui les a inculpés depuis le 26 avril 2012 pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable, dans l’hypothèse où la justice se compromettra,  commettrait donc  l’impensable imprudence de  l’irréparable,  à violer délibérément de facto les droits des victimes pour libérer le chef suprême de la secte satanique,  ce serait assurément le sacrilège le plus grave et le plus incongru de toute l’histoire judiciaire de ce pays, après celui de l’assassinat de Me Sèye, aux calendes. Ce serait un parjure. Un postulat totalement exclu.

 Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye

 Les vérités d’un internaute Africain solitaire

A suivre……..

Source leral.net
 

Les affabulations d’un fils aussi satanique.



L’élection du fils au poste de député d’un voyou médiocre, mis au cachot, tel père, tel fils. Le résultat est le même. A travers les radios, Il s’offre en tribune et vend l’impunité de son propre père victimaire.   
Lorsque des journalistes sont menacés dans  l’exercice de leur fonction, place aux faits dénaturés pour accuser  le pouvoir pour se dédouaner ! Le même discours de  la haine, de mépris, des dénégations et des niaiseries, intervertissent toujours les rôles.
Pire, comme si cela ne suffisait pas encore, on fait  courir à travers les organes de presse des pures affabulations selon lesquelles les infiltrations des services de renseignement sèment la pagaille.  Les agitateurs n’y sont pour rien. C’est maintenant  l’exécutif, manipulateur, qui organise les manifs et les pillages ? C’est ce que semble insinuer l’énergumène fiston.
 Le même rituel de la victimisation sévit pour faire  croire à un vaste complot du plus haut sommet de  l’état ; tout cela fait suite à l’incarcération de Béthio Thioune  et ses complices  placés en mandat de dépôt depuis avril 2012, pour association de malfaiteurs, recel de cadavres et infraction aux lois sur les inhumations, meurtre et complicité de meurtre avec acte de barbarie, non dénonciation de crime et détention d’arme sans autorisation administrative préalable. Les agitateurs illuminés caillassent les voitures, incendient les banques, les édifices publics, troublent l’ordre publique qu’il faut mettre absolument au compte du politique.

 Modou ngoné Fall DéguèneNdiaye

Les vérités d’un internaute Africain solitaire

A suivre……..
Leral.net

 

 

 

lundi 4 juin 2012

Des snippers, convertis en directeurs de campagne ont grugé sciemment les Sénégalais.

Malgré le vacarme ubuesque et surréaliste des prétendus audits, le changement n’aura pas lieu tant qu’on ne réformera pas en profondeur le statut du président de la république, cette écharde à la plaie, tant que les juges sont nommés par celui-ci. Nous l’avons toujours dit. Peut-on raisonnablement parler de  liberté et de l’indépendance des juges, à l’heure actuelle ? Les juges sont-ils nommés par un directoire collégial de magistrats totalement indépendants du pouvoir politique. ?  Non, certainement pas, du moins à l’heure actuelle. Donc pas de changement maintenant, si ce n’est la continuité. Ceux qui y croient dur comme fer sont, soit, naïfs, soit, aveugles. Voir notre article " la République des copains et du clientélisme politique".

Dans l’hypothèse impensable où il y en aurait, cela créerait certainement des cataclysmes indescriptibles, pires que les tremblements de terre réunis qu’on n’ait jamais vus jusqu’ici, à tel point qu’on ne s’y risquerait pas. Il n’y aurait donc pas de chasse aux sorcières, ni de soucis majeurs de part et d’autre  et pour cause, sauf des  peccadilles ça et là pour donner les apparences d’une justice libre et libérée. Une mascarade en quelque sorte pour ainsi dire

Nous l'avions déjà martelé lors des élections présidentielles, des snippers, convertis en directeurs de campagne déguisés, ont grugé sciemment les sénégalais, pour leurs propres intérêts crypto personnels,  en appelant à voter massivement à demi mots pour l'élève de la sottise bien connue.  Résultats des courses, Moustapha Niasse, en rade, candidat de la Coalition Bennoo Siggile Sénégaal, se classe troisième, en laissant la place au maître et son poulain. Et le tour est joué pour que Macky Sall, l'homme qui n'est jamais un saint, gravisse les échelons. 
C’est bien l’anomalie de la démocratie qui continue de l’indépendance à nos jours.  La musique de l’extérieur aidant, entre la peste et le cholera, il fallait choisir nécessairement. Pour autant, rien ne change, au contraire, c'est la politique spectacle en bonne et due forme, malgré les gesticulations stériles de la charogne. En place  rien que du vent. Wade est chassé du pouvoir, mais son successeur, disciple de premier plan, en l’occurrence, Macky Sall,  très riche par le raccourci politique,  est travesti en imam imaginaire,  puisque le statut de l’immunité du président de la république, cette copie  certifiée conforme à l’original, importée, est transposée bêtement et se transforme en impunité présidentielle. Le vote sénégalais apparaît sur commande recommandée, même si on ne l’admet pas par fierté.  C’est un vote irrationnel par essence. Des esbroufeurs déclarés, non- éclairés, tranchent toujours avant l’heure  en lieu et place des Sénégalais mal orientés. Tout est parfaitement réglé de manière que les intérêts  exclusifs des lobbies priment sur tout, en attendant les gueules de bois déjà en orbite, lorsque ce sera trop tard. L’incivisme politique est la conséquence de nos déconvenues éternellement programmées. Un tabou bien têtu. Dans ce pays, le mal va en pis, les médiocres sont toujours les meilleurs. Et pour cause.
Ahmadou Diop
Le combat continue !

jeudi 24 mai 2012

La République des copains et du clientélisme politique.


L’abondance servile, convertie en sarabande d’un conformisme ambiant en lieu et place des vrais patriotes. Circulez, il n’y a rien à voir !

 On ne s’en lasse pas. C’est le rituel. Puisque le dernier venu est toujours le meilleur, en attendant le désenchantement général des lendemains à la gueule de bois. La bonne marmite se sent par son odeur. Mais maintenant, place aux proches !

En Afrique, le président de la république et  sa famille, ses cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux des pirouettes de diplômes douteux ou brandis ça et là pour tromper les consciences, méprisées, prises comme des gueux.

Plutôt d’informer librement les citoyens, conformément  à  la liberté d’expression, inscrite à la constitution, une certaine abondance stérile, prend le contrepied de l’esprit républicain, se transforme vulgairement  et de façon systématique, en machine de propagande, mécanique infernale, dont l’objectif  premier reste, bien évidemment, la désinformation et la manipulation, tendant à couvrir par la ruse, le nouveau élu et sa garde rapprochée. 

En Afrique, on se met toujours  à jointure du vainqueur adulé et quel que soit l’homme. Notre bien aimé pays de la Téranga ne déroge point à la règle. Tant s’en faut. L’effet de la contagion sévit, à l’exception d’une certaine presse libre, qui en prend pour son grade. Point n’est besoin de déclarer un patrimoine au rabais, dont on a du mal à expliquer les origines, si ce n’est les contours obscurs, sûrement politiques, bien connus et aux preuves plus que fournies à demi mots, n’est-ce pas ?

De quand date donc cette maison achetée à crédit à Houston, sans compter l’immobilier à la pelle, y compris le ranch à Saly [Mbour], contigu à celui de  l’ex maître des lieux, qui n’a rien à envier à ceux qui se trouvent dans l’hémisphère nord ?   

Comment peut-on accumuler une telle fortune, en moins de cinq ans, avec un salaire d’un ministre, fut-il celui d’un premier ministre ou président de l’Assemblée Nationale d’un pays classé parmi les plus pauvres du monde  Etrange pays !

 Dans ces conditions, l’Afrique ne partira jamais, mais reculera à coup sûr à cause de pratiques habiles, qui n’ont rien d’aucune orthodoxie tangible. Enrichissement éclair, anormal ou illégal ? Exemplarité douteuse ! Ou indiscipline caractérisée d’histoires carambouilleuses de haut niveau ?

De l’indépendance à nos jours, tous les gouvernements qui se sont succédé, ont tous voté des lois sur l’enrichissement illicite, mais elles sont toutes passées comme une lettre à la poste. On peut décréter de telles lois à l’infini, mais lorsqu’il s’agit de les appliquer à la lettre, c’est plus difficile, qu’on ne le croit. Il n’y pas de séparation des pouvoirs comme il en existe dans les grandes démocraties. Une chimère que d’accorder un quelconque crédit. Ça interroge les esprits féconds. L’honnêteté et la probité d’une partie de l’échiquier politique ne sont en réalité que de vains mots.  Pour être candidat au poste président de la république, cela implique davantage toute une logistique et beaucoup de moyens  financiers colossaux, en dépensant sans compter. Parce que l’argent reste le nerf de la guerre. Mais comment faut-il procéder pour en disposer à gogo ? Voilà le secret des dieux ! L’honorable candidat à la présidence de la république, ALC en sait quelque chose. Pour la plupart des concurrents, on note  une pratique assez tranchée avec  leur milieu social d’antan.

Peut-on raisonnablement parler de  liberté et de l’indépendance des juges, à l’heure actuelle ? Les juges sont-ils nommés par un directoire collégial de magistrats totalement indépendants du pouvoir politique. ?  Non, certainement pas, du moins à l’heure actuelle. Donc pas de changement maintenant, si ce n’est la continuité. Ceux qui y croient dur comme fer sont, soit, naïfs, soit, aveugles.

Dans l’hypothèse impensable où il y en aurait, cela créerait certainement des cataclysmes indescriptibles, pires que les tremblements de terre réunis qu’on n’ait jamais vus jusqu’ici, à tel point qu’on ne s’y risquerait pas. Il n’y aurait donc pas de chasse aux sorcières, ni de soucis majeurs de part et d’autre  et pour cause, sauf des  peccadilles ça et là pour donner les apparences d’une justice libre et libérée. Une mascarade en quelque sorte pour ainsi dire.

 Alors, l’état de grâce risque d’être plus court que prévu et ressemblera aux allures  d’une carapace pour se couvrir.  En ce moment là, ceux  qui  occupent pour l’instant  le haut du pavé, doivent prendre garde à leurs dépens. Nous avions vécu  aux premières heures de wade  de l’alternance de mars 2000. La suite est connue. « Léguétou  kessé naxuti beuy »-on ne peut  tromper la vigilance de la chèvre avec une calebasse vide, n’est-ce pas ?  C’est à ne  rien comprendre à la litanie ubuesque et au nombre pléthorique  de ministres conseillers, dont le dernier entrant  n’est rien d’autre que le pr Arona Coumba ndoffène Diouf, en attendant la longue liste infinie à l’affût, motivée essentiellement par le partage du gâteau, pour la plupart d’entre eux,  aux  pulsions boulimiques de l’argent facile, même s’il est difficile de l’admettre. Curieux tout de même.



Par devoir moral, l’opposition républicaine a  tout fait pour élire Macky Sall contre le promoteur de la dévolution monarchique du pouvoir par le sang. La suite est connue. Pour autant, cette même opposition debout et fière de l’être, ne peut être la caisse de résonnance d’un parti présidentiel, qui s’autorise tout, au point de donner une respectabilité à  un argentier sorti des ténèbres, aux relents politiquement gourmands, dans son paradigme surréaliste.

 S’il a été élu, c’est qu’on croit à lui, dixit Niasse, l’honorable homme de la Coalition Bennoo Siggile Sénégaal, le candidat de l’unité et du rassemblement, hélas, victime de la pensée mécanique.

Le maquillage made in wadisme continue, malgré les promesses douteuses polluant l’atmosphère sans discontinuité. Et la complicité médiatique, disponible et toujours au garde-à- vous,  pour celui qui gagne, distribue ses largesses au nom de la grâce, à sa propre guise, sans que  l’on puisse l’arrêter vraiment. L’art du culte de personnalité cache  bien la forêt.

 En attendant, les effets d’annonce se multiplient à tout vent et priment sur tout, tandis que le nombre de ministres conseillers extensible prend de plus en plus des proportions obscurément démesurées,  aux allures fortement inquiétantes. Bref, tous les ingrédients de  rafistolages à l’aune de montages légers, le tout dans un charivari insupportable de l’esbroufe pour limiter la casse.



Comme d’habitude,  rien ne change, on se moule sous les habits du nouvel  homme fort pour avoir sa place au soleil, quand bien même le messie, estampillé des intérêts exclusifs, extérieurs, bien saillants, colmate les brèches par un enfumage de cosmétiques,  étrangement obtenus par l’entregent  de mds engloutis, sensés booster un pouvoir d’achat en berne, en contrepartie, sûrement d’un retour effréné de lobbies défenestrés, après dix ans de gabegie incontrôlée d’un pouvoir démentiel. Car il faudrait bien que la main qui donne, en reçoive trois fois plus, nécessairement.

Pouvait-il en être autrement ? Nous ne le croyons pas, quand on connaît les conditions singulières dans lesquelles les élections présidentielles de 2012 se sont déroulées dans un climat détestable. Car malgré les discordes savamment entretenues sur fond de politique politicienne, tendant  à étayer une rupture apparente entre le  maître et son élève, qui ne convainc d’ailleurs personne, sauf peut être pour les esprits colonisés, il n’en  demeure pas moins vrai que  la frontière reste bien ténue entre les protagonistes. Entre  le premier  et le deuxième, l’adage nous conduit à penser que  tel père est tel fils, jusqu’à preuve du contraire.

Comme nous le disons toujours, en politique, tous les coups sont permis; peu importe qu’ils soient légaux ou illégaux, la fin justifie les moyens pour y parvenir. C’est pourquoi, nous autres citoyens libres d’esprit, il est tout à fait légitime que nous nous interrogions sur les relations névrotiques, qui ont tourné au vinaigre au soir du 25 mars 2012 et en faveur d’un artiste, élu dans des conditions exceptionnelles. Macky gouverne, les ennuis commencent donc maintenant ! Malaise dans l’apr ou combines hautement politiciennes au plus sommet de l’Etat ? Sommes-nous, alors, au cœur d’une République des copains et du clientélisme politique sur mesure ?



Le combat continue !

Ahmadou Diop

lundi 21 mai 2012

Merci monsieur François Hollande, président de la République française !


La France unie et apaisée au lendemain de l’investiture du nouveau président, en l’occurrence,  monsieur François Hollande. Un homme de conviction et de la mesure. Un moment solennel et historique. La France se réconcilie avec elle-même. L’émotion, la retenue et l’esprit  sont au rendez-vous.  Le moral  est au beau fixe.  Rassurant tout de même. La traditionnelle photo de famille sur le perron de l’Elysée est à la mesure de l’événement. Sobriété,  efficacité d’un homme de valeur au service de son pays. Un signal fort.  Passation de pouvoir à l’Elysée et à  Matignon très réussie.

Le changement, c’est maintenant, un slogan du candidat au poste de président de la République française. Une réalité maintenant. Donc chose promise, chose faite dans les actes. Parité entre hommes et femmes du gouvernement sous la présidence de François Hollande, 7 ème président de la Vème République. Voilà un symbole parfait, prônant la rupture totale  avec  son prédécesseur. Une charte de déontologie et de bonne gouvernance en marche.

Le nouveau ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a promis jeudi, lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Claude Guéant, qu'il n'y aurait ni "angélisme", ni "course au chiffre", ni "stigmatisation".

Le premier Conseil des ministres du quinquennat de François Hollande, jeudi, a décidé d'une baisse immédiate de 30% du salaire des ministres, alors que celui de François Hollande et Jean-Marc Ayrault devra être diminué en vertu d'une loi adoptée par la prochaine Assemblée nationale. Des actes sûrs et symboliques pour retrouver la sérénité et l’espoir. Bravo Monsieur le président de la république !

 Monsieur le président de la république, nous  vous souhaitons de tout cœur une longue vie et  une bonne chance pour la réussite totale, ainsi qu’à votre  gouvernement, s’attelant déjà au travail   ! Merci  pour tout, monsieur le président !

Ahmadou Diop

Le combat continue !

Gouvernance de Macky Sall ou le wadisme débridé bien maquillé


En Afrique, le président de la république et  sa famille, ses cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux des pirouettes de diplômes douteux ou brandis ça et là pour tromper les consciences, méprisées, prises comme des gueux.

Le nouveau président de la république déroge-t-il à la règle ? Certainement pas. Lors du cirque électoral, on nous présentait Macky Sall pourtant considéré comme le cheval de Troie, soucieux des populations lassées et laissées pour compte, tandis que la Coalition Bennoo Siggile Sénégaal de Moustapha Niasse, candidat de l’unité et du rassemblement partage avec Tanor dieng le grade des recalés de l’esbroufe.

Des snippers très loquaces, en réalité, des directeurs de campagne au service du leader de l’apr blanchi en serviteur recommandé, déclaré, couronnaient le tout dans un tapage infernal, tendant à mettre en scelle le présumé prophète des leurres. Il ne faudrait pas oublier que le même élève de wade qualifié plus fort que le maître, fut élevé au grade de grand  officier de la légion d’honneur de la France, dans les jardins de l’ambassade de France à Dakar, en mai 2008 .

Comme en politique, tout se tient, la dynamique de cette gratification, du moins surprenante, choquante, fait boule de neige dans le substrat sénégalais. Et le tour est joué. Les sénégalais élisent leur président sous le parrainage de l’extérieur, car l’Afrique n’est pas peut être entrée dans l’histoire, selon le discoureur de Dakar. Après l’arnaque électorale savamment orchestrée, la déclaration minimale du patrimoine du locataire du palais, pour limiter les dégâts, ne convainc personne sur la réelle fortune du raccourci politique, on se focalise sur la personnalité de la première dame, musulmane, pratiquante, pour amuser la galerie, de sorte qu’on oublie le reste. Citons  le journal, qui en dit long sur ce magistère aussi  ténébreux que  celui de son prédécesseur. Concussions, clientélisme politique, prévarications légalisées, corporatisme, népotisme à outrance, sans retenue d’aucune sorte, favoritisme de l’espièglerie au nom de la fortune des « Rougon-Macquart » locaux au bon endroit, à la bonne posture, au bon endroit.



« Le frère de la Première dame, nommé tout récemment délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale, répond à la polémique sur sa nomination. Dans l’Obs, Mansour Faye a exhibé un riche cursus scolaire et professionnel. Titulaire selon lui d’une maitrise en administration des affaires, il soutient urbi et orbi: «Je fais parti de ces talents. Je suis sénégalais comme tout le monde. Ce n’est pas parce que Macky Sall est mon beau-frère que je ne mérite pas d’être responsabilisé. Je mérite ce poste et je réussirai ma mission».

Madame Thérèse FAYE DIOUF, est membre fondateur de l’APR dans laquelle est, à la fois, coordonnatrice du MEER, membre du directoire politique, admet-on.

Marème Faye crée
la fondation « Servir le Sénégal » pour se servir elle-même et servir politiquement son mari, alors qu’aucune disposition de la constitution ne prévoit nullement une telle posture. C’est bien une réminiscence de la fondation à la Elisabeth Diouf, convertie à la Viviane édulcorée. Exemplarité ou indécence ? Les pratiques douteuses sont têtues. On utilise les deniers publics à des fins de  propagande ou  de culte de personnalité. La liturgie ubuesque et surréaliste est toujours la meilleure. A ce prisme là, quoiqu’il puisse dire, Macky sall n’a rien à envier à la famille des wade, aussi riche que Crésus, ni  à celle des Diouf. C’est la démocratie anormale, biaisée, même si on ne l’admet pas. La mauvaise cuisine de mars 2000, continue tout de même dans le pays de la Téranga, cette prétendue vitrine démocratie de la supercherie et des gloutonnés, hier, pauvres, tiraient le diable par la queue. Nous sommes bien au cœur d’un pays étrange !

Le combat continue !

Ahmadou Diop

dimanche 20 mai 2012

Listes de Benno Bokk Yaakaar- l’Etat APR


Composition des listes de Benno Bokk Yaakaar ou  retour de l’ascenseur d’un parti d’apparence clanique, revigorée ? Oui, bien sûr.  Retour sur investissements,  conformément à la litanie politique bling -bling made bokk yakaar .  Ou  s’agit-il tout simplement de convergences absolues,  taillées sur mesure,  bien partagées  à l’aune  d’un même  parti pris, boulimique, sur fond d’obscurité totalement opaque ?

 Qui se cache donc  derrière  ce micmac  aux allures  rocambolesques, titanesques ? Eh bien, il n’y a rien à chercher, ailleurs,  il s’agit bien de la main sombre du magnat sénégalais, ubiquitaire, en l’occurrence, Harouna Dia, dont les accointances avec le premier magistrat du pays, constituent, assurément, un secret de polichinelle.

Harouna dia, justement, l’argentier, cette icône inconnue jusque là, fait le buzz, sans discontinuité, depuis des mois. Vous comprendrez pourquoi. Il débarque au bon moment et  n’y va pas sur le dos de la cuillère, après avoir arrosé largement son mentor, monte les surenchères avec un taux d’adrénaline, démesuré,  au-delà des limites autorisées.  Un scandale.  Et la machine des rapines politiques s’offre naturellement en spectacle, puisque le pape du sopi est maîtrisé.  Malgré les dénégations stériles et les niaiseries éternelles, rien n’y fera, puisque les sénégalais, dans leur majorité, constatent les faits amers.

 La revanche tranquille s’installe en lieu et place de la devise républicaine, et tant pis pour les aigris. C’est la règle de l’incivisme politique, qui  rime avec la démocratie triomphante des coups de briques.

 A chacun son tour chez le coiffeur, dit-on.  Ce que l’on croyait révolu, revient en surface. Peu importe que les uns soient sur le quai, c’est le sauve- qui- peut. Nous ne laissons rien penser qui puisse admettre l’arbitraire dans nos discours que nous martelons. Simplement, nous sommes des opposants  libres de conscience  pour que notre cher pays aille de l’avant, à l’instar des grandes démocraties.  Les vertus de la bonne gouvernance ne peuvent être négociables. Que cela soit clair !

Alors, le milliardaire, al pulaar, a-t-il vraiment tordu le bras à Macky Sall, comme le fait croire une certaine abondance apparemment candide ?

Et macky emberlificoté ? Silence radio de ce dernier. Qui ne dit rien consent donc. Mais de quoi s’agit-il vraiment ? La confection des listes pour les législatives fait déborder le vase.  Mais  l’homme par qui le scandale arrive, est bien le très  distingué Harouna Dia, la cheville ouvrière de  la victoire du vainqueur Macky. L’argentier en question imprime sa marque mécanique, en imposant sa propre liste de proches contre vents et marées.

Et Wal Fadjri d’ajouter : « C’est lui, Harouna Dia qui a chamboulé les listes en imposant ses proches et ses amis », accuse un militant de l’Apr sous le couvert de l’anonymat. « C’est ainsi que, en scrutant la liste nationale, on remarque que parmi les quinze premiers, à part Moustapha Niasse, Awa Guèye, Moustapha Cissé Lô, les autres sont des proches de Harouna Dia.

Il a même investi son propre frère, Daouda Dia, à la 25e place, et un autre ami du nom de Samba Keïta établi en France et qui se trouve à la 5e place sur la liste nationale », dénonce la source de Wal fadjri. Ceci, poursuit-elle, « au grand dam des grands militants et autres alliés comme Youssou Touré qui se trouve à la 43e place, Abdou Aziz Tall du mouvement Yamale à la 45e, et de l’ancien ministre, Moussa Touré, à la queue de la liste. Même Mouhamadou Ngom dit Farba, ami de Harouna Dia et griot de Macky, vient à la 13e place avant Abdou Mbow le responsable des jeunes de l’Apr. C’est à ne rien y comprendre ».

Alors, monsieur Harouna Dia aura beau à jaspiner longuement, mais quoiqu’il puisse dire, il ne pourra pas se dédouaner des faits incriminés, aux odeurs éminemment carambouilleuses.  C’est bien un Etat APR aux preuves tangibles dans son paradigme.

Non, c’est plus compliqué qu’on ne le croit, car le cynisme politique oblige tout et autorise tout. Le rapport  de force prime sur tout, quitte à perdre son âme, si on en dispose. Ici en Afrique, tout est permis.  Il faut y aller  à bras raccourci. La fin justifie les moyens, le plus fort est le meilleur, sans état d’âme. La politique est une revanche et non un sacerdoce. Tous les coups sont permis. Peu importe les moyens pour y parvenir. Normal, dans une république où tout est anormal ou presque. Point de discipline, encore  moins d’exemplarité; comme ailleurs. L’incongruité, seule,  à son comble, reste la valeur qui vaille.

Curieux ! Marchandage ou querelles de chapelle de la part du milliardaire précité, exigeant urbi et orbi 10 dix députés, dont son propre frère de sang ?  Nous sommes bien tombés des nues lorsqu’une certaine presse l’affirme, sans qu’elle soit démentie ni de près, ni de loin. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous sommes bien obligés de croire à cette presse, qui semble vendre la mèche, à moins que le président lui-même s’en explique. A contrario, on est bien dans une république des wade bis dans les mêmes faits, jadis établis.

Dans ce climat asphyxiant absolu, regrettable, il  y a sûrement tous les ingrédients d’un clash populaire, demain. Le réveil sera brutal.  Macky reste bien la version maquillée des wade. Il n’y a aucun doute sur ce point là.

 Dans ces conditions, nous nous interrogeons légitiment  sur la différence qu’il peut y avoir entre l’apr et le pds de wade, tous les deux  sont imbus du même sang, sauf que Harouna Dia n’est pas karim wade, mais reste le «  frère jumeau de Macky Sall », dont son propre frère constitue le trait d’union entre eux.

D’où le cordon ombilical, familial  de deux frères de sang- Harouna Dia et son propre frère, en rescousse, tendant à donner massivement une large majorité présidentielle au président de la république, qui ne doit sa posture qu’à l’honneur de l’opposition républicaine de Bennoo Siggile Sénégaal et de Tanor Dieng, sans oublier, bien entendu, le maire de la Cité du rail en rade, républicain tout de même.

 Même si la question est taboue, il y a bien une défaillance de la démocratie dans laquelle le vainqueur des leurres se taille la part du lion, compte de sa posture, grâce à la diligence des sentinelles des preuves bien fournies. Force est de reconnaître que la démocratie en prend un sacré coup. Et pour cause. Rien d’étonnant dans ce pays à la renverse, qui a bien perdu ses propres valeurs d’antan et pour longtemps encore, tant qu’il continue d’emprunter les mêmes schémas d’hier et aujourd’hui, qu’on maquille. C’est ce que nous appelons le changement dans la continuité.

 Nous devons avouer que nous sommes totalement  déçus de la mainmise d’un soi-disant philanthrope, qui n’en est  pas un tel, du moins, dans sa manière de faire. Derrière cet arrosage de briques infinies,  sans retenue, se cachaient, en réalité,  des ambitions politiques, très soutenues, inavouées. Pour l’instant,  dans l’échiquier politique, les  apprentis sorciers et les plus  illuminés d’entre eux, arrivent toujours à leur fin sombre.

Le combat continue !

Ahmadou  Diop